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Marie et son volontariat dans la sierra péruvienne

Marie Machu Picchu2
Pérou – Machu Pichu

« Dans le cadre du Service Volontaire Européen, je participe au projet El Ratatouille. Ce projet se déroule sur un an à partir de février 2014. à Ollantaytambo (Pérou). Je travaille en tant que volontaire pour la ONG MySmallHelp – MiPequeñaAyuda qui aide les personnes – et en particulier les enfants – en situation d’handicap ou en extrême pauvreté à travers de l’accès à l’éducation, à la santé et à la formation. 

J’ai postulé à ce projet car il correspondait vraiment à mes attentes quelles soient professionnelles ou personnelles. En effet, spécialisée dans le milieu du médico-social mais ayant que peu de connaissances dans le handicap, ce projet me permettait d’en apprendre davantage sur le milieu de la santé dans un pays en voie de développement et en particulier dans le handicap. Toujours dans une vision professionnelle, grâce au SVE, je pouvais accumuler une autre expérience dans une association, cette fois-ci à l’étranger, et mettre en pratique mes connaissances (coordination de projets, marketing, recherche de financements…). Ce qu’il m’a plu aussi c’est que les missions du volontariat étaient très variées : l’ONG demandait au volontaire d’accompagner les enfants à l’école, de réaliser des visites au domicile de ses derniers, mais également réaliser un travail plus « administratif » comme la recherche de financements ou l’aide à la communication. Détestant la routine, ces missions me convenaient parfaitement puisque alliaient « terrain » et « administratif ». D’un point de vu culturel, vivre un an au Pérou, me donnait l’opportunité de découvrir les mœurs et coutumes péruviennes, et d’améliorer considérablement mon niveau d’espagnol. Enfin, j’étais à la fois impatiente et curieuse à l’idée de vivre dans une zone rurale où la population vit, en grande majorité, en situation de grande pauvreté. Concernant la durée, je pensais partir sur un projet de 6 mois mais, quand j’ai appris que cette expérience se déroulait sur un an, je me suis dit : « Pourquoi pas ! ».

José bus
Aider pour reçevoir un souris!

Au cours de cette année au Pérou, j’ai énormément appris et grandi que ce soit dans le cadre de mon travail ou d’une vision totalement personnelle. D’un point de vue professionnel, j’ai acquis en premier lieu des connaissances dans le champ du handicap, qui me seront très utiles pour mon avenir professionnel. Grâce à ma binôme SVE qui est psychologue, j’ai aussi mieux compris les spécificités et les besoins des différents bénéficiaires de la ONG (enfants en situation de handicap, familles en difficultés sociales…) et cela m’a permis d’améliorer ma relation avec ces derniers. D’une manière générale, cette expérience m’a permis de mettre en pratique mes connaissances en termes de coordination de projets dans une association de petite taille qui a le besoin de se professionnaliser : j’ai pu réaliser un diagnostic de l’association et proposer un plan de travail pour les mois à venir, coordonner le travail des volontaires,  animer des réunions de travail, rechercher des financements… Au delà de ma position de volontaire, je me suis positionnée en tant professionnelle dans cette association pour l’aider à consolider ses bases afin de réaliser des projets plus ambitieux. Cela a été réellement un échange de compétences : je mettais en pratique mes connaissances dans le but d’aider la ONG à s’améliorer et, de son côté, l’association me laissait l’opportunité d’avoir une expérience professionnelle riche en me faisant confiance et en me donnant des responsabilités.

Maintenant, je me sens davantage professionnelle et plus sûre de moi car j’ai observé l’utilité de mon travail pour une association, et encore plus pour une ONG qui cherche à se développer.

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Le SVE signifie intégration

D’un point de vue personnel, j’apprends et grandis chaque jour. Les maladies, la pauvreté et l’ignorance font partie de mon quotidien. Je rends, par exemple, visite à une vieille dame paraplégique, au moins une fois par semaine, dont les conditions de vie sont très basiques: elle vit seule dans une maison construite en adobes (terre cuite) qui ne comporte qu’une seule pièce, sans fenêtres ni salle de bain, et n’a accès à l’eau – froide – seulement dans son jardin. Elle se nourrit principalement de riz et ne mange quasiment jamais de viande puisque elle n’a pas les moyens de s’en acheter. Mais elle est de nature très généreuse et partage toujours ce qu’elle a avec les volontaires de l’association. Globalement, les péruviens qui vivent dans la « sierra » sont d’une grande générosité et ont un grand sens de l’hospitalité. Il n’est pas rare de se voir inviter à manger ou à boire la chicha (boisson alcoolisée originaire des incas) chez une personne que l’on vient tout juste de connaître. 

Les enfants avec lesquels je travaille m’apportent également beaucoup : ils me transmettent leur optimisme et leur joie de vivre dans un contexte qui n’est pas toujours gai. En effet, au Pérou, le handicap n’est pas vécu de la même manière qu’en France. Ici, La politique gouvernementale en matière de handicap n’est pas la même que celle que l’on connaît dans notre pays. Dans la Vallée Sacrée, il n’existe pas ou très peu de structures adaptées aux personnes handicapées comme celles que l’on peut rencontrer sur le territoire français (IME, CLIS…). Il n’y a pas non plus d’aides publiques pour les ONG qui travaillent dans ce domaine. Et d’autre part, les représentations culturelles sont fortes autour du handicap : donner naissance à un enfant qui a un retard mental ou une malformation physique est perçu comme une malédiction. Pour cette raison, de nombreuses familles gardent ces enfants chez eux, par honte.

Enfin, le fait de vivre en communauté avec d’autres volontaires et touristes (l’endroit où je vis accueille aussi des touristes ponctuellement) m’a aussi appris à être davantage patiente et ouverte aux autres. J’ai rencontré des personnes de toutes les nationalités, de tous les âges, avec des expériences de vie très différentes et chaque rencontre est synonyme d’enrichissement.

Pour toutes ces raisons, je recommande vraiment le Service Volontaire Européen à tous les jeunes
de tout âge et de tout horizon !

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Classé sous :Témoignage Balisé avec :Echange de jeunes, SVE

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